Macaire, Julien-Vincent
Ταυτότητα εγγραφήςcnp02333586
URIhttp://data.cerl.org/thesaurus/cnp02333586
ΦύλοΆρρεν
Βιογραφικά στοιχεία1750 - 1831
Τελευταία επεξεργασία2023-09-22
Γενική σημείωση
Député des Côtes-du-Nord au conseil des Cinq-Cents puis député du Morbihan au Corps législatif
Autre(s) graphie(s) : Fusier. - Variante(s) de prénom : Josephus. - Imprimeur-libraire ; libraire et imprimeur de monseigneur l'évêque (d'Agde) ; imprimeur de monseigneur le prince de Conti ; imprimeur de l'évêque de Lodève ; imprimeur du collège [de Pézenas] ; imprimeur du Roi et de la ville [de Pézenas] ; à Béziers, libraire et imprimeur du Roi (1783). - Fils d'un bourgeois de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), où il est baptisé le 13 déc. 1716. Achète en 1740 une presse et du matériel d'imprimerie aux imprimeurs d'Avignon Paul-Jean Offray et François-Joseph Domergue. De 1743 à 1766 au moins, il publie à l'adresse de "Tarascon". En 1754, il est condamné par le Saint-Office pour avoir imprimé les "Contes" de La Fontaine, sans que l'on ait d'autres indices de son activité à Avignon. Il s'établit à Pézenas en 1755, après le décès de l'imprimeur Clément Aubin. Frappé d'une interdiction d'imprimer prononcée le 9 mars 1756 parce que dépourvu de titre pour exercer, il est cependant reçu imprimeur à Pézenas par arrêt du Conseil du 12 mai 1759, sans avoir semble-t-il cessé son activité (saisie en juin 1757 de balles de livres en provenance d'Avignon et de Clermont-Ferrand qui lui étaient destinées). Publie en 1761 le "Journal historique, politique, littéraire et de jurisprudence des provinces de Languedoc, Provence, Dauphiné, Roussillon". On le dit établi à Pézenas depuis cinq ans et âgé de 45 ans lors de l'enquête de 1764 qui ajoute : "Dans le moment présent, il a été à Bordeaux recueillir une succession de son épouse qu'on dit se porter à 20 000 livres". En 1766, il se démet en faveur de son gendre Jacques Duret, mais, à la suite de mauvaises affaires, ce dernier s'enfuit en Espagne, et J. Fuzier est à nouveau reçu imprimeur à Pézenas le 20 janv. 1772. Imprime en 1774 un "Éloge de Louis XIV" de l'abbé Barral sous la fausse adresse d'Amsterdam, et, de 1774 à 1777, une édition concurrente des "Affiches" de Montpellier. Teste le 2 juillet 1780. Reçu imprimeur à Béziers par arrêt du Conseil du 24 sept. 1781 après la suppression de l'atelier de Pézenas, ville où il est toutefois encore en activité en juin 1782. En 1784, il se retire à Avignon, après s'être démis en faveur de son fils Jean-Joseph Fuzier. Ce dernier, reçu imprimeur par arrêt du Conseil du 28 fév. 1785, continue à publier à Béziers sous le nom de "J. Fuzier" jusqu'en 1787 au moins
Πηγές
Βρίσκεται σεRapport fait, au nom de la commission des dépenses, par J.-V. Macaire, député des Côtes-du-Nord. (Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Séance du 21 germinal, an IV). — Les Députés bretons : de 1789 à 1983 / par Jean Pascal. Paris : PUF, 1983