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Devenu journaliste à la faveur de la Révolution, lance dès le 15 juin 1789 le \"Cour[r]ier français\", imprimé et diffusé par Gueffier jeune, devenu le 1er nov. 1793 \"Cour[r]ier républicain\". - Le \"Courrier\" est diffusé alors par le libraire Debarle, au \"Bureau général des journaux\", avec qui Poncelin semble avoir été associé à la même adresse (r. du Hurepoix, q. des Augustins, n° 17) ; épouse d'ailleurs une (Marie-Geneviève-) Béatrix Debarle, soeur ou parente du précédent. Après le 9 thermidor, Poncelin et son journal passent ouvertement au royalisme (de même pour la \"Gazette française\" qu'il a créée en janv. 1792 avec Fiévée pour rédacteur). Accusé d'avoir \"provoqué au rétablissement de la royauté\", condamné à mort le 26 oct. 1795 par le conseil militaire de la section du Théâtre-Français, il réussit à se cacher. - Rentré à Paris, y reprend son activité polémique au cours de l'année 1796. En janv. 1797, par représailles, des militaires l'outragent et le fouettent dans l'appartement du directeur Barras ; cette \"poncelinade\" fait scandale. Le 18 fructidor an V (4 sept. 1797), les journaux royalistes sont supprimés, les presses du \"Courrier\" brisées, les caractères jetés à la Seine et Poncelin, condamné à la déportation ainsi que ses rédacteurs et imprimeurs, doit fuir à nouveau. Reparaît après le 18 brumaire (9 nov. 1799) et, ne pouvant plus exercer le journalisme, reprend la librairie tenue en association avec sa femme et Debarle. - Publie notamment ses propres écrits (1797-1804). En faillite ainsi que son épouse le 10 fév. 1804, continue néanmoins à exercer jusque vers 1806. Qualifié d'\"ancien libraire\" lors de la vente partielle de son fonds (24 fév.-15 mars 1806, catalogue impr.). Nouvelle vente au profit de ses créanciers les 1er-3 mars 1809 (catalogue impr.). Quitte Paris en 1811 et se retire à sa maison de campagne d'Ouarville, près de Voves (Eure-et-Loir), où il décédera"@fr, "Imprimeur-libraire et commissionnaire en librairie ; journaliste. - Natif de Dissay, près de Poitiers, fils d'un employé de la gabelle. Chanoine de Notre-Dame de Montreuil-Bellay (Anjou) et docteur en droit, il achète une charge de conseiller à la Table de marbre et s'établit à Paris. Auteur de compilations historiques et juridiques et de publications semi-périodiques qu'il diffuse souvent lui-même à partir de 1781, à son adresse de la rue Garancière. Devenu journaliste à la faveur de la Révolution, il lance dès le 15 juin 1789 le \"Cour[r]ier français\", imprimé et diffusé par Gueffier jeune, devenu le 1er nov. 1793 \"Cour[r]ier républicain\". Le \"Courrier\" est diffusé alors par le libraire Debarle, au \"Bureau général des journaux\", avec qui Poncelin semble avoir été associé à la même adresse (rue du Hurepoix, quai des Augustins, n° 17) ; épouse d'ailleurs une (Marie-Geneviève-) Béatrix Debarle, sœur ou parente du précédent. Après le 9-Thermidor, Poncelin et son journal passent ouvertement au royalisme (de même pour la \"Gazette française\" qu'il a créée en janv. 1792 avec Joseph Fiévée pour rédacteur). Accusé d'avoir \"provoqué au rétablissement de la royauté\", condamné à mort le 26 oct. 1795 par le conseil militaire de la section du Théâtre-Français, il réussit à se cacher. Rentré à Paris, il y reprend son activité polémique au cours de l'année 1796. En janv. 1797, par représailles, des militaires l'outragent et le fouettent dans l'appartement du directeur Barras ; cette \"poncelinade\" fait scandale. Le 18 fructidor an V (4 sept. 1797), les journaux royalistes sont supprimés, les presses du \"Courrier\" brisées, les caractères jetés à la Seine et Poncelin, condamné à la déportation ainsi que ses rédacteurs et imprimeurs, doit fuir à nouveau. Reparaît après le 18-Brumaire (9 nov. 1799) et, ne pouvant plus exercer le journalisme, reprend la librairie tenue en association avec sa femme et Debarle. Publie notamment ses propres écrits (1797-1804). En faillite ainsi que son épouse le 10 fév. 1804, il continue néanmoins à exercer jusque vers 1806. Qualifié d'\"ancien libraire\" lors de la vente partielle de son fonds (24 fév. - 15 mars 1806, catalogue imprimé). Nouvelle vente au profit de ses créanciers les 1er-3 mars 1809 (catalogue imprimé). 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