General Note
Imprimeur-libraire de Mayence créateur de caractères. Ses fils lui succédèrent
Copiste ; imprimeur-libraire ; dessinateur et graveur de caractères. - Originaire de Gernsheim (Hesse). Clerc du diocèse de Mayence (1455-1462). Immatriculé à Paris, où il est reçu bachelier en 1450 (cartulaire de l'université de Paris, II, p. 796). Lors de ses études, il exécute sur commande des copies manuscrites soignées de livres (le colophon d'un traité de logique, signé et daté par lui 1449, jadis conservé à Strasbourg et brûlé en 1870, est reproduit en fac-similé par J. D. Schoepflin dans ses "Vindiciae typographicae", 1760). En 1452, revenu à Mayence, Peter Schöffer serait entré au service de Johann Fust (qui le qualifie ultérieurement "famulus" et "puer") et de Johannes Gutenberg, alors associés pour l'impression de la Bible dite à 42 lignes et peut-être du Psautier dit de Mayence. D'après un témoignage postérieur de Johann Trithemius, abbé de Sponheim, qui est toutefois à prendre avec circonspection, P. Schöffer aurait alors contribué à l'amélioration de la technique de la fonte ou, selon d'autres, à la fabrication de l'encre grasse d'imprimerie. En nov. 1455, lors de la rupture entre J. Fust et J. Gutenberg, il témoigne sous serment en faveur de Fust. Son nom réapparaît le 14 août 1457, à côté de celui de Fust, à l'achevé d'imprimer du Psautier de Mayence. Il travaille pour Johann Fust jusqu'à la mort de celui-ci, à l'automne 1466, avec une marque commune qu'il conserve par la suite. Ayant épousé la fille de J. Fust, il reprend l'officine à son nom, en association avec d'autres héritiers, en particulier le libraire Konrad Hancquis (ou : Hen(c)kis), avec lequel la veuve de Johann Fust s'est remariée. Peter Schöffer exerce jusqu'à sa mort survenue entre le 20 déc. 1502 (date de sa dernière impression datée) et le 8 avril 1503 (date de la première impression de son successeur). La production imprimée sous son nom compte environ 250 éditions. Pour des raisons commerciales, il a acquis en 1479 la bourgeoisie de Francfort. En 1474, à la suite du décès de son facteur à Paris, Herman de Stadtlohn ("Stateleon" dans l'acte d'époque), ses livres mis en dépôt chez celui-ci sont saisis en vertu du droit d'aubaine et vendus au profit de la Couronne ; une intervention auprès de la Cour lui en assurera une réparation. De 1489 à 1502 il est attesté comme échevin ("Schöffenrichter") de Mayence. Ses fils lui succèdent : Johann, qui reprend l'officine de Mayence ; Gratian, qui s'établit imprimeur à Oestrich, sur le Rhin ; Peter II, devenu imprimeur de musique à Mayence puis à Worms, Strasbourg, Bâle et Venise ; Ludwig, dont le sort n'est pas connu
More Information
Further Biographical Data1425?-1503?
Dates of Activity1457-1502
Intellectual ResponsibilityAuteur
Profession / OccupationImprimeur-libraire
ActivityBuchdrucker in Mainz; d.J.
Type de document concerné: Texte imprimé
NationalityGerman
Names
HeadingSchöffer, Peter
used in: Bibliothèque nationale de France, Paris; Common Library Network (GBV), Göttingen (Germany)
Schöffer, Peter
used in: Bibliothèque nationale de France, Paris
Variant NameSchoeffer, Peter
Schöffer, Petrus
Opilo, Petrus
Latin
Schoiffer, Peter
Schoyffer, Petrus
Latin
Schöffer, Peter, I