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thesaurus/cnp01338110 Vatar, René-Charles-François

Vatar, René-Charles-François

Record IDcnp01338110
URIhttp://data.cerl.org/thesaurus/cnp01338110
Generemaschile
Dati biografici1761 - 1835
Luogo di nascitaRennes (Ille-et-Vilaine)
Luogo di morteCayenne (Guyane)
Ultima modifica2022-03-06

Nota generale

Autre(s) graphie(s) : Vatar du Bignon ; Vatar fils, R.. - Variante(s) de prénom : René-François (-Charles). - Imprimeur-libraire ; à Rennes, imprimeur du présidial ; à Paris, imprimeur du Comité de Salut public (déc. 1793 - janv. 1795). - Fils de l'imprimeur-libraire de Rennes Julien-Charles Vatar. Franc-maçon. Établi libraire par arrêt du Conseil du 19 juillet 1784 à Rennes, où il monte une imprimerie en 1789 (reçu imprimeur le 16 nov. 1789). Y publie à partir du 1er mai 1789 la "Correspondance de Bretagne" à l'Assemblée, devenue en juillet 1790 le "Journal des départements", jusqu'en nov. 1795, et le "Journal des municipalités" de mai 1789 à janv. 1795. - Établi également à Paris à partir de 1792. Il y fonde, rédige et publie à partir du 2 nov. 1792 le "Journal des hommes libres de tous les pays", devenu le 29 juin 1793 "Le Républicain, journal des hommes libres...". Publie aussi sous les raisons : "Imprimerie du Comité de Salut public", "Imprimerie du Journal des hommes libres" et "Imprimerie du Républicain". Contraint de changer souvent le titre et la formule de son périodique, interdit à 12 reprises et suspendu de déc. 1798 à juin 1799, avant sa cessation définitive (14 sept. 1800). - Impliqué dans la conjuration des Égaux, R.-C.-F. Vatar est décrété d'arrestation le 19 mai 1796 ; libéré puis à nouveau arrêté le 15 mars 1797 et libéré peu après. Membre du club jacobin du Manège. En nov. 1799, peu après le coup d'État du 18-Brumaire, il est évincé de la direction de son journal dont le ministre de la Police Fouché devient propriétaire. Assigné à résidence à Nemours le 25 nov. 1800, il est porté au sénatus-consulte du 4 janv. 1801 à la suite de l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier Consul. - Détenu à la prison de Sainte-Pélagie jusqu'en mai 1802 puis transféré à l'île d'Oléron, d'où il est déporté en mai 1804 à Cayenne. Y fait campagne contre les Anglais sur un navire corsaire ; a une jambe emportée par un boulet (1806). Après la prise de Cayenne par les Anglais (déc. 1808), reste dans la colonie occupée où il sert d'informateur au gouvernement impérial tout en pratiquant le négoce. Après 1817, devient juge auditeur au tribunal de 1re instance de Cayenne, où il meurt en juin 1835
Autre(s) graphie(s) : Vatar du Bignon. - Variante(s) de prénom : René-François (-Charles). - Imprimeur-libraire ; à Rennes, imprimeur du présidial ; à Paris, imprimeur du Comité de Salut public (29 déc. 1793 - 8 janv. 1795). - Fils de l'imprimeur-libraire de Rennes Julien-Charles Vatar. Franc-maçon. Établi libraire par arrêt du Conseil du 19 juillet 1784 à Rennes, où il monte une imprimerie en 1789 (reçu imprimeur le 16 nov. 1789). Y publie à partir du 1er mai 1789 la "Correspondance de Bretagne" à l'Assemblée, devenue en juillet 1790 le "Journal des départements", jusqu'en nov. 1795, et le "Journal des municipalités" de mai 1789 à janv. 1795. - Établi également à Paris à partir de 1792. Il y fonde, rédige et publie à partir du 2 nov. 1792 le "Journal des hommes libres de tous les pays", devenu le 29 juin 1793 "Le Républicain, journal des hommes libres...". Publie aussi sous les raisons : "Imprimerie du Comité de Salut public", "Imprimerie du Journal des hommes libres" et "Imprimerie du Républicain". Contraint de changer souvent le titre et la formule de son périodique, interdit à 12 reprises et suspendu de déc. 1798 à juin 1799, avant sa cessation définitive (14 sept. 1800). - Impliqué dans la conjuration des Égaux, R.-C.-F. Vatar est décrété d'arrestation le 19 mai 1796 ; libéré puis à nouveau arrêté le 15 mars 1797 et libéré peu après. Membre du club jacobin du Manège. En nov. 1799, peu après le coup d'État du 18-Brumaire, il est évincé de la direction de son journal dont le ministre de la Police Fouché devient propriétaire. Assigné à résidence à Nemours le 25 nov. 1800, il est porté au sénatus-consulte du 4 janv. 1801 à la suite de l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier Consul. - Détenu à la prison de Sainte-Pélagie jusqu'en mai 1802 puis transféré à l'île d'Oléron, d'où il est déporté en mai 1804 à Cayenne. Y fait campagne contre les Anglais sur un navire corsaire ; a une jambe emportée par un boulet (1806). Après la prise de Cayenne par les Anglais (déc. 1808), reste dans la colonie occupée où il sert d'informateur au gouvernement impérial tout en pratiquant le négoce. Après 1817, devient juge auditeur au tribunal de 1re instance de Cayenne, où il meurt en juin 1835
Autre(s) graphie(s) : Vatar du Bignon. - Variante(s) de prénom : René-François (-Charles). - Imprimeur-libraire ; à Rennes, imprimeur du présidial ; à Paris, imprimeur du Comité de Salut public (29 déc. 1793 - 8 janv. 1795). - Fils de l'imprimeur-libraire de Rennes Julien-Charles Vatar. Franc-maçon. Établi libraire par arrêt du Conseil du 19 juillet 1784 à Rennes, où il monte une imprimerie en 1789 (reçu imprimeur le 16 nov. 1789). Il y publie à partir du 1er mai 1789 la "Correspondance de Bretagne" à l'Assemblée, devenue en juillet 1790 le "Journal des départements", jusqu'en nov. 1795, et le "Journal des municipalités" de mai 1789 à janv. 1795. Établi également à Paris à partir de 1792. Il y fonde, rédige et publie à partir du 2 nov. 1792 le "Journal des hommes libres de tous les pays", devenu le 29 juin 1793 "Le Républicain, journal des hommes libres..." Publie aussi sous les raisons : "Imprimerie du Comité de Salut public", "Imprimerie du Journal des hommes libres" et "Imprimerie du Républicain". Contraint de changer souvent le titre et la formule de son périodique, interdit à 12 reprises et suspendu de déc. 1798 à juin 1799, avant sa cessation définitive (14 sept. 1800). Impliqué dans la conjuration des Égaux, René-Charles-François Vatar est décrété d'arrestation le 19 mai 1796 ; libéré puis à nouveau arrêté le 15 mars 1797 et libéré peu après. Membre du club jacobin du Manège. En nov. 1799, peu après le coup d'État du 18-Brumaire, il est évincé de la direction de son journal dont le ministre de la Police Joseph Fouché devient propriétaire. Assigné à résidence à Nemours le 25 nov. 1800, il est porté au sénatus-consulte du 4 janv. 1801 à la suite de l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre le Premier Consul. Détenu à la prison de Sainte-Pélagie jusqu'en mai 1802 puis transféré à l'île d'Oléron, d'où il est déporté en mai 1804 à Cayenne. Il y fait campagne contre les Anglais sur un navire corsaire et a une jambe emportée par un boulet (1806). Après la prise de Cayenne par les Anglais (déc. 1808), il reste dans la colonie occupée où il sert d'informateur au gouvernement impérial tout en pratiquant le négoce. Après 1817, il devient juge auditeur au tribunal de première instance de Cayenne, où il meurt en juin 1835

Maggiori informazioni

Ulteriori dati biografici02.06.1761-23.06.1835
date di attività1784?-1800
Responsabilità intellettualeAuteur
Professione / occupazioneImprimeur-libraire
AttivitàType de document concerné: Texte imprimé
NazionalitàFrance

Luogo di attività

Luogo di nascitaRennes (Ille-et-Vilaine) (1761)
Lieu de naissance
Luogo di attivitàParis; Rue de l'Université, n° (139 ou) 926 (, près celle de Beaune) [1793-1799] (1792 - 1800)
Rennes; Place Royale [1789]. - Au coin des rues Châteaurenault et de l'Hermine, n° 791, au premier étage [mai 1790 - 1791]. - Rue de l'Hermine, n° 792 [1791]. - Rue de la Justice, n° 3 (1784? - 1799?)
Luogo di morteCayenne (Guyane) (1835)
Lieu de mort

Accessi collegati

Vedi ancheVatar, René-Charles-François
Imprint name record

Nomi

IntestazioneVatar, René-Charles-François
Usata in: Bibliothèque nationale de France, Paris
VarianteVatar, René
Vatar et associés, R.
Vatar fils, R.
Vatard, R.

Fonti esterne

Trovato inVatel. — Hatin. — Destrem. — La Borderie, Vatar. — Delalain, Paris, 1789-1813. — Fajn. — Ferrieu. — Soboul, Monnier. — Soboul

Lo stesso di

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