Anmerkung
Autre(s) graphie(s) : Wensler ; Wenszler ; Wensenler. - Variante(s) de prénom : Michiel ; Micael ;. - Imprimeur-libraire. - Originaire de Strasbourg, il est immatriculé le 1er mai 1462 à l'université de Bâle. Attesté en activité d'imprimerie en cette ville (en association avec Friedrich Biel) par un acte juridique daté de déc. 1472. Le 8 juin 1473, il acquiert le droit de bourgeoisie à Bâle. Travaille à Bâle jusqu'en avril 1491, à son compte ou en association avec les imprimeurs-libraires Jacobus de Kilchen, Berthold Ruppel ou Bernhard Richel, dans un atelier comptant jusqu'à 30 ouvriers. Aurait aussi imprimé pour Peter Drach, de Spire, et Jacob Steinacher, de Bâle. Imposé en 1475 pour 1 400 florins, en 1476 pour 1 600, mais en 1479-1480 seulement pour 1 000, une évolution qui s'expliquerait par la mévente d'une volumineuse édition juridique qu'il partage en 1477 et qui a été concurrencée par deux éditions vénitiennes analogues, parues au même moment. En mars 1490, grevé de dettes accumulées, il hypothèque la garde-robe et les bijoux de sa femme et abandonne la propriété de ses presses et de tout son matériel au marchand Jacob Steinacher. En août de la même année, ses effets sont en partie saisis. En mai 1491, poursuivi par d'autres créanciers, notamment l'imprimeur-libraire strasbourgeois Veit Varbenbrenner, agissant pour le compte de Johann et Paulus Wider, prêtres de Zweibrücken commanditaires d'un missel qu'il a imprimé et probablement mis en gage, il s'enfuit de Bâle, laissant dans la misère sa femme, solidaire de ses dettes, et ses enfants. Pour éviter la prison, son épouse s'enfuit à son tour à l'automne 1492. À Lyon, auprès de Matthias Huss, il loue un nouveau matériel qui lui permet de poursuivre sa production habituelle de livres liturgiques pour des diocèses particuliers, non plus à distance, au moyen d'intermédiaires, mais sur place. Ainsi est-il attesté par des impressions à Cluny en 1492/1493 et à Mâcon en 1494. En 1494 il s'établit à Lyon, avec son propre matériel, et imprime jusqu'en 1498, date à laquelle il se compromet dans une rixe mortelle entre des compagnons imprimeurs, en se vantant de faire épouser à l'un d'entre eux, en qualité de leur "abbé" (i. e. responsable de la confrérie), une certaine Marguerite la Picarde, femme aux mœurs légères. Le 20 mars 1499, le conseil de Bâle lui accorde, à sa demande, un sauf-conduit révocable, pour s'arranger à l'amiable ou en justice avec ses créanciers et ses accusateurs. Attesté en cette même année 1499 à Bâle, où il témoigne en faveur de l'un de ses anciens commis, Conrad de Bunn. La suite de sa carrière étant inconnue (le compagnon imprimeur lyonnais emprisonné pour meurtre à la suite de la rixe de 1498 obtient des lettres de rémission, mais le nom de Wenssler ne figure pas sur les "chartraux" lyonnais de 1499 à 1501 et apparaît rayé sur celui de 1502), on présume qu'il est mort insolvable, après avoir erré dans plusieurs pays. Sa veuve est attestée à Lyon en 1512
Weiterführende Informationen
Weitere Lebensdaten14..-1502?
Wirkungszeitraum1472-1498
VerfasserschaftAuteur
Beruf / BeschäftigungImprimeur-libraire
AktivitätType de document concerné: Texte imprimé
NationalitätSwitzerland
Namen
AnsetzungsformWenssler, Michael
verwendet in: Bibliothèque nationale de France, Paris
Variante NamensformBasilea, Michael de
Latin
L'Allemand, Michel
French
Michael de Basilea
Latin
Quellen
Nachgewiesen inStockmeyer, Reber. — Gloria. — Heitz, Bernoulli. — Rondot. — Heckethorn. — Harrisse. — Claudin. — TR. — Voulliéme. — Haebler, Deutsche Buchdrucker. — GW. — Scholderer. — Geldner. — CIBN. — Fau, Saksik, Smouts, Tisserand. — ISTC