Autre(s) graphie(s) : Haÿez. - Imprimeur-libraire ; imprimeur de la Société des amis de l'Égalité et de la Liberté (1792) ; imprimeur des tribunaux (1801). - Natif de Mons (Belgique), fils d'un "garde-noble de S. M. [l'empereur d'Autriche]". Travaille neuf ans chez les imprimeurs-libraires de Bruxelles Jean Louis De Boubers et Emmanuel Flon. Épouse en nov. 1784 Marie Thérèse Rectrude (ou : Rictrude) (Josèphe) Pion, fille d'Adrien François Pion, imprimeur-libraire à Bruxelles, décédé en avril de la même année. Prend la direction de l'atelier de son beau-père, qui avait monté l'imprimerie particulière du prince de Ligne, dont Frédéric Maximilien Hayez a peut-être récupéré le matériel. Obtient le 26 mars 1787 un octroi pour l'impression d'ouvrages juridiques. Doit fuir Bruxelles lors de la Révolution brabançonne, victime de persécutions qu'il décrit dans un opuscule paru en 1791. En butte aux attaques de ses confrères qui lui reprochent d'exercer sous son nom sans autorisation, il obtient un octroi de régularisation le 27 août 1791. Décédé à Bruxelles le 26 juin 1809 ; il est dit alors, à tort, âgé de 51 ans et 24 jours. Sa veuve lui succède
Travaille en association avec sa belle-mère, veuve d'Adrien François Pion, de 1784 à 1791
Bruxelles; Haute-Rue [1786-1787]. - Rue de l'Escalier [1792-1793]. - Rue des Escaliers [1794-1796]. - Place de la Liberté [1796-1801]. - Place Impériale et Royale, et rue de la Montagne, dite Bergstraat, n° 1009 [1808-1809] (1784? - 1809)