generalNote
Source(s) consultée(s) en vain: Thomas, I.. - Swan
Autre(s) graphie(s) : Décombaz. - Imprimeur-libraire ; libraire-papetier ; marchand d'estampes ; imprimeur de l'Assemblée coloniale de la partie française de Saint-Domingue (1792). - Originaire de Lutry (canton de Vaud, entre Lausanne et Vevey). Commis chez le libraire de Lausanne François Grasset en 1772-1773, il s'établit libraire à son compte en 1775. Endetté vis-à-vis de l'imprimeur-libraire de Lausanne Jean Pierre Heubach et acculé à la faillite à cause de créances en Sardaigne, il tente en vain d'aller les recouvrer (mai 1784 - mars 1785), laissant entre-temps sa librairie en gérance à Antoine Saunier, secrétaire de J. P. Heubach. Ses biens ayant été mis sous séquestre en janv. 1785, il intente un procès à Heubach ; l'affaire est portée devant les Grand et Petit Conseils de Berne, qui finissent par décréter la saisie de ses biens par ordonnance du 19 fév. 1787. Émigre à Saint-Domingue peu après et monte au Cap-Français (auj. Cap-Haïtien), en association avec l'imprimeur-libraire Denis-Alexandre Bénard, une librairie-papeterie et un cabinet de lecture en juillet 1788, puis une imprimerie, en oct. 1790. À partir de juillet 1791 au plus tard, il publie sous la raison "Imprimerie nationale (de) G. Decombaz (et compagnie)". En sept. 1793 une caisse d'imprimés royalistes expédiée par son associé D.-A. Bénard depuis Paris est saisie au Havre ; l'ancien commis de Bénard reconnaît qu'elle était adressée à G. Decombaz au Cap-Français ; Bénard et le commis sont relâchés mais l'imprimeur, François-Charles Gattey, arrêté (mars 1794), est jugé et condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire (avril 1794). Decombaz est encore en activité au Cap au début de 1794 (?). Suit Médéric-Louis-Élie Moreau de Saint-Méry en émigration et lui sert de commis pour sa librairie de Philadelphie (revendue en août 1798). Exerce également sous son propre nom à Philadelphie en qualité de marchand d'estampes (mai 1796) puis de libraire-papetier (juin-juillet 1797). Décédé peu avant "la séance du 8 du 10e mois 1799", date à laquelle est prononcée son oraison funèbre dans la "Loge française L'Aménité" de Philadelphie
sources
foundInMoreau de Saint-Méry. — Impr. hors l'Europe. — Perret : G. Decombaz aurait été en procès avec F. B. De Felice, d'Yverdon, et d'autres imprimeurs dès 1765. — Bovard-Schmidt. — Livre à Lausanne. — Duprat, Réseau de libraires